lundi 9 mars 2015

Arrivée à Santiago

La sortie de l'aéroport est assez classique, une autoroute, des pavillons au loin. En plus il fait nuit, difficile de faire la différence entre ici et la France, si ce n'est la chaleur et que tout le monde parle espagnol dans le bus ^^ En 20 minutes le bus arrive à Santiago. Je remarque finalement que la végétation est bien différente de la France. La périphérie de Santiago n'est pas très belle, beaucoup d'immeubles qui ressemblent aux grandes tours de chez nous, au bord de la route des bâtiments de plein pied qui semblent être de petits magasins. Le bus roule sur une grande avenue à double voie, assez chargée malgré l'heure. Il y a énormément de monde aux arrêts de bues. D'ailleurs nous ratons le notre. Les arrêts ne sont pas signalés dans le bus et donc nous nous en rendons compte une fois qu'il est passé devant et descendons à celui d'après. 

Une fois descendues du bus maintenant il faut se repérer au milieu des gens, dans la pénombre. Avec un sens de l'orientation légendaire ce n'est pas gagné. On remonte l'avenue, on traverse une rue (pas le bon nom), une deuxième rue (toujours pas celle là). Puis on finit par demander à un marchand ambulant qui ne sait pas plus que nous où se trouve la rue mais qui est bien content de pouvoir discuter avec deux françaises. Finalement un gars qui venait de lui acheter un truc nous propose de nous accompagner, il sait où c'est. Donc nous voilà reparties en sens inverse, et là il tourne dans la première rue que l'on avait traversée. Que je vous explique pourquoi on n'y a pas tourné du premier coup, et bien parce le nom de la rue sur la carte, n'est pas le nom qui est affiché sur le panneau dans la rue. On arrive donc devant l'hôtel et la petite déception le gars veut qu'on le paye pour nous avoir accompagné. On s'en débarrasse en lui disant qu'on a pas de billets juste la carte.

L'hôtel est simple mais il a tout ce qu'il faut: deux lits dans la chambre et une salle de bain. C'est propre. La douche est salvatrice après plus de 24 heures de transport. Je rêve d'une bière pour célébrer l'arrivée, du coup je ressors mais telle est ma déconvenue de voir que tout est fermé. Je rentre donc bredouille mais le confort du lit rattrape tout. C'est presque un lit deux personnes et je peux m'étaler à mon aise. Encore une fois après 24 heures de voyage, c'est bien réconfortant !!

Les bruits de la ville me réveillent, bien reposée, prête pour de nouvelles aventures Aujourd'hui direction Valparaiso, une ville portuaire et balnéaire au bord de l'Océan Pacifique à 2 heures en bus de Santiago (au passage j'adore totalement la manière dont les chiliens prononcent Santiago de Chile, le ch se transforme en sss).   

Bon trois article en jour, c'est beaucoup et exceptionnel. Il est certain que je ne pourrais pas suivre ce rythme le reste du voyage !!

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