La sortie de l'aéroport
est assez classique, une autoroute, des pavillons au loin. En plus il
fait nuit, difficile de faire la différence entre ici et la France,
si ce n'est la chaleur et que tout le monde parle espagnol dans le
bus ^^ En 20 minutes le bus arrive à Santiago. Je remarque
finalement que la végétation est bien différente de la France. La
périphérie de Santiago n'est pas très belle, beaucoup d'immeubles
qui ressemblent aux grandes tours de chez nous, au bord de la route
des bâtiments de plein pied qui semblent être de petits magasins.
Le bus roule sur une grande avenue à double voie, assez chargée
malgré l'heure. Il y a énormément de monde aux arrêts de bues.
D'ailleurs nous ratons le notre. Les arrêts ne sont pas signalés
dans le bus et donc nous nous en rendons compte une fois qu'il est
passé devant et descendons à celui d'après.
Une fois descendues du
bus maintenant il faut se repérer au milieu des gens, dans la
pénombre. Avec un sens de l'orientation légendaire ce n'est pas
gagné. On remonte l'avenue, on traverse une rue (pas le bon nom),
une deuxième rue (toujours pas celle là). Puis on finit par
demander à un marchand ambulant qui ne sait pas plus que nous où se
trouve la rue mais qui est bien content de pouvoir discuter avec deux
françaises. Finalement un gars qui venait de lui acheter un truc
nous propose de nous accompagner, il sait où c'est. Donc nous voilà
reparties en sens inverse, et là il tourne dans la première rue que
l'on avait traversée. Que je vous explique pourquoi on n'y a pas
tourné du premier coup, et bien parce le nom de la rue sur la carte,
n'est pas le nom qui est affiché sur le panneau dans la rue. On
arrive donc devant l'hôtel et la petite déception le gars veut
qu'on le paye pour nous avoir accompagné. On s'en débarrasse en lui
disant qu'on a pas de billets juste la carte.
L'hôtel est simple mais
il a tout ce qu'il faut: deux lits dans la chambre et une salle de
bain. C'est propre. La douche est salvatrice après plus de 24 heures
de transport. Je rêve d'une bière pour célébrer l'arrivée, du
coup je ressors mais telle est ma déconvenue de voir que tout est
fermé. Je rentre donc bredouille mais le confort du lit rattrape
tout. C'est presque un lit deux personnes et je peux m'étaler à mon
aise. Encore une fois après 24 heures de voyage, c'est bien
réconfortant !!
Les bruits de la ville me
réveillent, bien reposée, prête pour de nouvelles aventures
Aujourd'hui direction Valparaiso, une ville portuaire et balnéaire
au bord de l'Océan Pacifique à 2 heures en bus de Santiago (au
passage j'adore totalement la manière dont les chiliens prononcent
Santiago de Chile, le ch se transforme en sss).
Bon trois article en jour, c'est beaucoup et exceptionnel. Il est certain que je ne pourrais pas suivre ce rythme le reste du voyage !!
Merci de partager cette aventure avec nous.
RépondreSupprimerBonne route.
Bisous