Iruya. Ce petit village perdu au milieu des collines sera le sujet de ce dernier post sur l'Argentine. Quasi 6 mois passés dans ce pays. Petite nostalgie qui pointe à l'idée de quitter ce pays. Bon au moins ce n'est pas par la Patagonie que je tire ma révérence. Le nord c'est très joli mais au bout d'un moment je me sens comme enfermée à force d'être encerclée par toutes ces montagnes alors qu'en Patagonie l'horizon s'étendait sans fin sur les lacs.
Mais revenons à Iruya. S'y rendre est toute une aventure. Une piste en terre qui serpente dans la montagne sur 40 km. Environ 2h30. Mais le trajet se fait facilement tant les yeux s'émerveillent par les paysages alentours, paysages qui se laissent découvrir progressivement. Qui au détour d'un virage s'étendent sous le regard L'esprit se laisse transporter tel une séance de méditation. Une douce torpeur envahit le corps qui se laisse brinquebaler par las cahots de la route. Mais déjà apparaissent les maisons, l'église d'Iruya. À la descente toute une armée de señoras vient proposer un hébergement et une fois les bagages déposés c'est l'heure de partir à la découverte. Ruelles pavées qui grimpent sévèrement. C'est simple les locaux montent d'une traite et les visiteurs trainent la patte, s'essoufflent et rougissent de cet effort. Dans le village pas de restaurants mais des comedores. En fait des familles ont aménagé leurs salles à manger pour pouvoir accueillir les touristes. Pas de carte. On rentre, on s'installe et on vient vous dire ce qu'il y a au menu. Petit village bien calme, parfait pour faire une cure de silence et de tranquillité.
Pour chercher encore plus de calme et de ttranquillité il est possible de randonner jusqu'au village de San Isidro quelques 8 km plus loin. Enfin 8 km c'est sans se perdre et du coup devoir revenir sur ses pas... Au choix suivre la rivière, chemin supposé plus simple car plat ou sinon par la corniche, petit sentier tracé dans la montagne mais allez savoir pourquoi parfois il disparaît et il faut suivre tout de même la rivière voir même patauger dedans. Le chemin n'est pas difficile mais à 2800 mètres et enrhumée mes poumons ne sont pas toujours d'accord et les pauses pour récupérer sont assez fréquentes. Mais la nature environnante et le calme qui l'accompagne en valent bien la peine. Encore de la roche rose. Entourée de son écrin de végétation verdoyante. Surplombée par un ciel bleu azur. Si l'aller est un peu compliqué le retour est plus agréable puisqu'il n'est pas nécessaire de chercher le chemin eheh. Retour à Iruya, suivi d'un retour sur la route qui doit me mener en Bolivie.
L'aventure argentine s'arrête ici. Une page se tourne. Un chapitre se ferme. Le prochain s'ouvre d'ici peu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire