mardi 23 août 2016

Pisaq

Pisaq. On y vient et on y reste. On y vient pour son marché et ses ruines. Et on y reste subjugué par son calme bien faisant et les couleurs enchanteresses des collines qui enserrent le village. Petit, très petit village colonial d'une dizaine de rues bordé par le rio Urubamba. Pisaq est la porte d'entrée sud de la Vallée Sacrée des Incas. Pisaq est surmontée et surveillée par une forteresse (plutôt bien conservée) de l'époque Inca. Le rôle de la forteresse semble assez évident: contrôler l'accès à cette splendide vallée. Cependant à l'intérieur du site on découvre également un centre administratif ainsi qu'un complexe religieuse. L'ascension jusqu'aux ruines est l'occasion d'admirer l'implantation des terrases de cultures. Ces dernières sont probablement à l'origine du nom du village. "Pisaq" en quechua signifie "perdrix". Effectivement depuis les ruines en contrebas semblent former comme une aile... Depuis les ruines la vallée s'ouvre au spectateur. Le Vilcanota qui serpente entre le collines guide le regard sur le point d'horizon tout au fond de ce corridor naturel. Les rouges de la pierre se mêlent aux verts et aux jaunes des zones de cultures. Les nuages sont si près. On a l'impression de toucher le ciel du bout des doigts.

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