lundi 4 juillet 2016

Sur la route du Machu Picchu

Et  le jour où je me dirige vers le Machu Picchu a fini par arriver. J’aurais pu y aller plus tôt mais en quelque sorte d’être prête pour découvrir ce lieu mythique. Une image vue et revue mais qui restait un fantasme. Me voilà sur le départ. Mais avant de faire sa connaissance j’ai devant moi deux jours de trajet. Le site est dissimulé parmi les montagnes. Deux options pour s’y rendre : en train (à raison de 64$ minimum pour 1h30 de trajet, la SNCF peut aller se rhabiller.) ou l’option petit budget qui consiste à environ 6 heures de bus puis 2h30 de marche. Je choisis la 2e option pour raisons financières évidemment mais également pour prendre le temps de bien me faire à l’idée que je vais enfin découvrir le Machu Picchu. Donc 5 heures de bus jusque Santa Maria puis 45 min de taxi jusque Santa Teresa. Je choisis d'y passer une nuit afin de profiter des eaux thermales. Grand bien m’en prends. L’eau est à 35° et les bassins sont entourés par les montagnes. Je tombe sur un français, Rémi, et nous barbotons pas moins de 2h dans ce cadre enchanteur. Puis il est temps de commencer notre chemin vers la destination tant attendue. De nouveau 45 min de taxi jusque Hydroelectrica et de là il n’y a plus que nos petites pattes pour avaler les 2h30 de trajet.

Le chemin pour arriver à Machu Picchu Pueblo serpente au milieu d’une végétation dense et verdoyante tout en suivant la ligne de chemin fer au bord du rio Vilnacota. Un ciel bleu nous accompagne. C’est plat mais marcher dans les cailloux de la voie ferrée nous complique un peu la tâche. C’est paisible. Seul le passage ponctuel d’un train vient troubler le calme ambiant. Bien entendu le chemin est loin d’être désert puisque aussi bien dans le sens aller que dans le sens retour ce sont des dizaines de marcheurs que nous croisons. Chacun à son rythme. Absorbés dans la contemplation de la nature omniprésente ou dans une conversation avec un compagnon de route. Puis nous voilà enfin dans le village. Sans charme. S’alignent restaurants, epiceries et salons de massage avec rabatteurs à chaque coin de rue. Mais le cadre environnant est magique. Les collines verdoyantes s’élèvent majestueuses vers le ciel ainsi levant les yeux vers elles le voyageur peut oublier un temps la cohue ambiante d’un village qui ne semble avoir été conçu que pour les touristes.

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