mardi 29 janvier 2019

Auckland

Arrivée très matinale à Auckland après 3 vols soit environ 26 heures entre le moment où je quitte la France et celui où j'arrive en Nouvelle-Zélande. Je suis déphasée. Il est 5 heures du matin. Le passage de la frontière est beaucoup plus simple que je ne l'avais imaginé. Et hop un nouveau tampon dans mon passeport !! Par contre il faudra attendre une bonne demi heure pour que l'équipe d'hygiène vérifie que ma tente n'est pas crottée et que je n'apporte pas de bactéries avec moi.

Et enfin je peux sortir de l'aéroport. L'air iodé m'accueille même si la mer n'est pas encore visible. Il fait déjà chaud. La navette Skybus m'emmène en 1 heure dans me CDB (le centre ville).

D'un séjour qui devait durer 3 jours je passerais en fait une petite semaine à Auckland. Les démarches pour ouvrir le compte en banque et obtenir le numéro IRD (sésame qui me permet de travailler) se font rapidement et j'ai tout loisir d'explorer la ville. 

La ville est située sur un isthme et est donc entourée d'eau. Elle est également en hauteur et le regard est souvent perdu sur l'immensité de l'océan. Pas particulièrement attractive quelques musées et pas mal de parcs lui donne une touche assez intéressante. 

Une semaine à Auckland c'est bien suffisant pour en avoir un bon aperçu mais pas assez pour me remettre du décalage horaire. 















jeudi 15 décembre 2016

Le long du rio Marañón

La dernière aventure péruvienne est un voyage en bateau le long du rio Marañón l'un des affluents de l'Amazone. 3 jours et 2 nuits au fil de l'eau dans la jungle du nord-est péruvien. Un bateau de sur 3 niveaux: le premier pour le chargement et les deux autres pour les passagers. De grandes plates formes sur lesquelles chacun vient accrocher son hamac. Départ de Yurimaguas un mardi pour une arrivée à Iquitos le jeudi. Mais il serait illusoire de vouloir se fier à des horaires quelconques. Après tout c'est le Pérou et puis c'est aussi le courant du fleuve qui décidera de quand nous arriverons. Les jours s'écoulent doucement rythmés par les 3 appels du cuisinier pour descendre avec nos gamelles chercher nos repas. C'est pas mauvais. Évidemment ce n'est pas de la grande gastronomie mais c'est efficace pour nous remplir le ventre. La cuisine à bord est une déclinaison du riz sous toutes ses formes. Le riz accompagné de patates du déjeuner se retrouve sous forme de soupe pour le diner. Et pour le petit déjeuner surprise du riz au lait !! Au moins les désagréments intestinaux sont gardés à distance. Des arrêts réguliers marquent également ces journées nonchalantes. Approvisionnement des villages qui s'égrènent sur les rives du fleuve. Approvisionnement en bouteilles de gaz, bières et boissons gazeuses de la fameuse marque rouge et blanche qui n'a donc décidément aucune frontière pour répandre son venin sucré. Ces multiples arrêts sont l'occasion de regarder évoluer dans l'eau une faune bien typique de ces fleuves de la jungle amazonienne: les dauphins roses !! Bon en vrai ils sont franchement gris mais ils ont quelques tâches roses. Voilà les seuls événements marquants de la journée. En vrai ce sont des heures passées dans le hamac les yeux perdus dans la nature environnante, les yeux perdus dans les nuages. Se laisser porter par le cours d'eau. Impossibilité de contrôler le cours du temps. Avant d'embarquer j'ai fait la connaissance d'Alex, un chilien, et moi qui avait prévu un programme de lecture et d'écriture me retrouve finalement à papoter et à jouer aux cartes. La pluie est une fidèle compagne lors de ce voyage et heureusement. Elle rafraichit le climat franchement chaud de la jungle amazonienne. Les dernières heures du voyage nous amènent sur les flots de l'Amazone, le fameux, l'unique !!! Et Iquitos nous accueille avec un coucher de soleil magnifique sur la cime des arbres. Iquitos porte de sortie du Pérou vers la Colombie: 2 jours en bateau....

mardi 23 août 2016

Ollantaytambo

Si Pisaq est la porte d'entrée sud del Valle Sagrado, Ollantaytambo en est la porte d'entrée nord. Le village est très agreable. Une seule rue passante. Les autres artères sont tellement étroites qu'il est possible d'y circuler uniquement à pied. Petites rues pavées bordées de murs datant de l'époque Inca par dessus lesquelles s'inclinent les branches feuillues des arbres. Sur les collines de part et d'autre du village s'élèvent des ruines. Encore et toujours de l'époque inca. Une fois monté on prend plaisir à contempler l'ombre des nuages qui se déplacent lentement sur le sol rouge des montagnes. Il est vraiment impressionnant d'observer le talent bâtisseur de la civilisation inca. Sans aucun moyen moteur ils sont réussi à déplacer des pierres de plusieurs tonnes. Réalisations qui sont dans leur grande majorité toujours debout et en ce qui concerne les disparitions elles sont à attribuer aux espagnols. En fait le temps ne semble n'avoir eu aucune prise sur les constructions du peuple inca.